Category

Culture

Category

Aujourd’hui est sans doute la journée la plus folle niveau look! Depuis gamine, je rêvais un jour de porter des tresses africaines mais n’avais jamais eu l’occasion encore d’essayer. C’est désormais chose faite! Mais laissez-moi vous raconter comment se compose une journée Paléo type pour moi.
Chaque matin, depuis mardi, le premier jour de Paléo et jusqu’à samedi (dimanche étant le jour de congé de mon équipe, je me coiffe et me maquille seule ce jour-là), j’ai rendez-vous à 11h45 à Cosmetics Obsession à Lausanne. Elodie, make up artist de dingue, m’y attend pour me maquiller. Je l’adore. En plus d’être fabuleusement douée (j’ai confiance en peu de monde quand il s’agit de maquillage ou de toucher à mes cheveux, mais elle, JAMAIS elle ne m’a déçue!), cette femme est d’une douceur, d’une gentillesse et d’une générosité rare. Sachant que je suis épuisée pendant cette semaine, elle m’accueille tous les matins avec un grand verre d’excellent jus d’orange, et parfois même, avec un petit déjeuner.
Au petit soin. Et ça me touche tellement.
Démarre alors la création du make up que j’élabore avec elle depuis la base de quelques photos que j’amène et qui servent d’inspiration. Nous modifions, ajustons, ajoutons notre touche.

Ce deuxième jour était celui que j’attendais le plus. Avec les concerts de Xavier Rudd qu’on me recommande chaleureusement depuis longtemps, celui de -M- que j’aime beaucoup pour sa folie et son talent démesuré, et enfin le show de Lana Del Rey qu’il me tardait de revoir depuis sa première tournée que j’avais adoré, j’étais surexcitée que cette journée arrive. Verdict? En demie teinte. Si Xavier Rudd m’a effectivement transporté dans son monde fait de bonnes vibes, de sons reggae folk, et de paroles de paix et d’amour tournées vers notre Terre Mère, Lana Del Rey m’a par contre laissé sur une impression mitigée et n’a pas réussi à me convaincre autant qu’il y a quelques années, lorsqu’elle foulait pour la première fois les scènes du Monde entier après que le buzz internet l’ai révélée. Mais laissons cela de côté pour y revenir plus bas et parlons du show de ce drôle d’oiseau Mathieu Chedid, surnommé -M-.
QUALITÉ, c’est le mot qui définit le mieux ce que nous avons vu sur scène hier soir. Un show accessible mais pointu, conceptuel mais humain, l’équilibre parfait pour captiver un public que j’ai senti réceptif puis conquis au fur et à mesure que le spectacle avançait. Notons la présence sur scène non pas de musiciens mais d’automates piano, batterie et « clapeurs » qui, associés au talent de guitariste et de bassiste d’-M- faisaient la farce et apportaient quelque chose de très original au spectacle. Bien que j’ai apprécié cette originalité une bonne partie du show, je dois tout de même avouer avoir regretté parfois la présence de vrais musiciens et des belles interactions entre eux auxquelles je suis habituellement sensible.

Lana Del Rey, la mélancolie avant tout
Passons à Lana Del Rey.

Jour 1 de cette 44ème édition de Paléo Festival! Qu’est ce que je suis heureuse d’être de retour dans mon festival favoris, celui où je me sens comme « à la maison ». Cette année, encore de beaux artistes à écouter, à découvrir, avec lesquels vibrer! A commencer par Tash Sultana aux Arches. Petit bout de femme de 24 ans qui joue 8 instruments, se dédouble sur scène sans jamais se perdre, diffusant à son public une énergie solaire. L’artiste est quasi mystique tant elle est habitée par la musique. L’une des révélations, si ce n’est LA révélation de ce Paléo Festival pour moi qui la découvrait sur scène pour la toute première fois.  Ce soir, j’ai aussi adoré le son psychédélique rock et la douceur murmurée de Charlotte Gainsbourg. Cette femme me plaît. J’aime ce qu’elle dégage. Cette insolence, douce, ce fort caractère planqué derrière une timidité apparente. En concert, elle m’a étonnée, bluffée. J’ai aimé le light show, superbe, la mise en scène, minimaliste travaillée, et son univers musical pointu. Un personnage terriblement intéressant aux multiples reflets. Brillante! Mais on le sait… les chiens ne font pas des chats et le grand Serge Gainsbourg coule bien dans ses veines. 😉

Mi-mars et juste avant mon départ pour Los Angeles, j’ai eu le plaisir d’accueillir chez moi Valérie Demont pour une interview enregistrée sous forme de podcast pour son émission From roots to heaven.
C’est suite à la lecture de mon article sur ma prise de position relative au statut d’influenceuse que Valérie m’a contacté et a souhaité me rencontrer. Et puisque ce n’est pas évident de parler de soi et de l’intérêt qu’une personne peut émettre pour soi, voici les mots de Valérie écrit dans la présentation du podcast en question 😉

« J’ai tilté sur un article de blog de Céline Perret de la Vie Bohème où elle affirmait souhaiter renoncer à son statut d’influenceuse. En découvrant son blog, je suis tombée sur plusieurs articles très spirituels et ils ont vibré en moi. Je l’ai contacté pour réaliser cet épisode.

Dans ce 18ème épisode de podcast de From Roots to Heaven avec Céline Perret, nous parlons de :
-son parcours de vie.
-son mode de vie bohème, son rapport avec Yakari.
-Los Angeles: son eldorado, son paradis. Elle part entre 2-3 mois par année vivre à Los Angeles. Elle s’en inspire,
-son statut d’influenceuse
-énergie: faire confiance à la vie, lâcher d’un côté pour laisser venir de l’autre côté. Retrouver un équilibre.
-son agence de communication
-inspirer, inspiration
-son organisation et son business
-sa vision et son utilisation d’Instagram
-l’équilibre entre la superficialité et la profondeur »

Voici donc l’interview. J’ai aimé répondre aux questions de Valérie et aborder avec elle des sujets profonds, parfois intimes de ma vie, ma façon de la percevoir, ma spiritualité, mais aussi ma façon de gérer mon business, mon feed Instagram, mes éditions photos, etc,… Cette interview restera un excellent souvenir. J’espère qu’elle vous plaira!
Bonne écoute et n’hésitez pas à la partager sur les réseaux sociaux si le coeur vous en dit! 🙂

Coachella a comme inconvénient d’être trop court! A peine commencé, déjà terminé! Dimanche est en effet le troisième et dernier jour du festival. Si cette édition ne restera pas dans mes souvenirs pour sa programmation -qui ne m’a que peu enthousiasmé- elle m’aura par contre définitivement marqué pour l’incroyable beauté de ses couleurs grâce à ses oeuvres d’art. Jamais l’Empire Polo Club n’avait été aussi vibrant par ses teintes! Visuellement, nous nous sommes purement et simplement régalés…!!

Au sujet de ce dimanche, ce troisième jour restera marqué dans mon esprit par la meilleure before party Coachella que j’ai vécu jusqu’ici! Celle du magazine L’Officiel dans un nouvel hôtel incroyablement bohème de Palm Springs: Le Korakia Pensione. Le style de l’hôtel, façon Hacienda, et son magnifique jardin, ses terrasses et ses cours intérieures, m’ont permis de me détendre et de me relaxer une petite heure alors que les deux premiers jours de festival m’avait déjà bien éprouvé. Le BONHEUR!

Côté look, voici enfin ma tenue préférée. La rescapée et la seule arrivée à temps, de ma collaboration avec la costumière/designer française Marion Fortini.

A chaque édition de Coachella, le samedi est le jour où je me sens vraiment « entrer » dans l’ambiance du festival. Je plonge dans le grand bain et c’est chaque an, le jour où mon look est le plus osé et audacieux. (La preuve l’an passé avec celui-ci! )
Comme je vous l’expliquais dans l’article concernant le premier jour de Coachella, mes tenues créées en collaboration avec la costumière – designer française Marion Fortini n’étant pas arrivées à temps pour le festival, il a fallu trouver d’urgence deux tenues de substitution. Celle de ce samedi en est une des deux.
Dans une boutique de Melrose Avenue (à Los Angeles), j’ai craqué pour cette jupe en voile transparent sur laquelle sont collés des centaines de petits strass captants fabuleusement la lumière. Pour le haut, un soutien-gorge/brassière en dentelle trouvé dans la même boutique afin d’habiller – peu mais bien – ma poitrine. Côté accessoires, j’ai mis le paquet! 

Déjà 1 an que Coachella est passé?? Je peux à peine y croire. Nous voilà à nouveau entrain de fouler cet immense terrain de l’Empire Polo Club d’Indio, en plein désert à 30 minutes de Palm Springs et 2h30 de Los Angeles. Comme d’habitude dans ce coin du désert, la météo s’annonce radieuse et les 30 degrés espérés s’afficheront bel et bien au compteur durant toute la durée du festival.

Au sujet de mes tenues, car c’est bien cela que vous attendez et que vous me réclamez le plus, j’avais prévu pour cette année une collaboration exclusive avec une costumière et designer française: Marion Fortini. Ensemble, nous avons travaillé pendant plusieurs mois sur l’élaboration de mes tenues rêvées. Partant d’idées et visualisations précises que j’avais, Marion a fait des merveilles, réalisant l’ensemble de mes trois tenues pour l’événement mondial le plus attendu de l’année. Mais la chance nous a tourné le dos. Alors que le délai était court, Marion m’a envoyé les tenues en 2 temps. La 3ème tenue est arrivée comme prévue, alors que les 2 autres sont restées bloquées en douane trop longtemps, empêchant mon mari de les embarquer avec lui pour me les amener à temps aux Etats-Unis.

Il a donc fallu, en urgence, trouver 2 nouvelles tenues, et ce 2 jours avant le début de Coachella. Gros coup de stress et énorme déception. Tout ce travail pour rien?? Coup dur! 

Vous me suivez sur Instagram? Alors vous savez que je suis à nouveau à Los Angeles pour 1 mois depuis le 25 mars. En tant qu’exploratrice affamée de Californie, je suis toujours intéressée par les événements qui ont lieu ici. Et c’est par les réseaux sociaux que j’ai découvert  la première édition de Desert X il y a 2 ans, exposition désormais annuelle qui prend place dans la Vallée de Coachella et de Palm Springs. Durant plus de 2 mois (9 février au 21 avril cette année), Desert X propose aux visiteurs de découvrir des oeuvres d’art insolites dispersées au plein coeur du désert. C’est notamment ici que le monde a découvert l’oeuvre désormais incontournable de Doug Aitken, Mirage House, que l’on peut aujourd’hui contempler à Gstaad en Suisse.
Et même si l’événement est encore nouveau, Desert X s’affiche d’ores et déjà comme une expo importante qui réunit passionnés d’art, blogueurs, influenceurs du monde entier, amateurs, mais aussi marques qui profitent des installations artistiques pour créer des shootings insolites.

Alerte bonne nouvelle! Aux amateurs d’art et de curiosités, la maison « Mirage » créée par l’artiste américain Doug Aitken a pris place pour deux ans à Gstaad dans le cadre de l’exposition Elevation 1049.
Déjà visible de février à décembre 2017 dans la ville californienne de Palm Springs (puis en 2018 dans une banque centenaire de Detroit) l’oeuvre était devenue un véritable phénomène, faisant déplacer en masse les touristes du Monde entier. Passant beaucoup de temps dans la région californienne, j’avais moi-même eu la chance de la visiter 3 ou 4 fois, à des heures et des périodes différentes, la rendant très différente d’apparence. Le concept, visant à refléter la nature environnante sur la structure de la maison entièrement faite de miroirs, offre à l’oeuvre la curiosité de changer d’aspect à chaque instant, et ce, en fonction du ciel, de la lumière, des nuages, du soleil, ou de ceux qui passent devant la maison, reflétant alors leurs silhouettes sur la structure…
De loin, l’effet d’optique peut rendre la maison invisible, d’où son nom de « Mirage House ».

Janvier. Le temps suisse est à la grisaille, la neige tombe, les températures sont si basses que je n’ose même pas regarder le thermomètre. Si vous me connaissez, vous le savez, je suis une fille du soleil et mon corps atteint sa zone de confort aux alentours de 27 degrés. Alors quand l’hiver commence à durer et que je me sens sombrer dans son manque de lumière, je ressors systématiquement la même astuce. Cette recette même qui empêche mon coeur de geler et qui m’aide à conserver mon énergie positive et créative que j’ai le restant de l’année.