Ce deuxième jour était celui que j’attendais le plus. Avec les concerts de Xavier Rudd qu’on me recommande chaleureusement depuis longtemps, celui de -M- que j’aime beaucoup pour sa folie et son talent démesuré, et enfin le show de Lana Del Rey qu’il me tardait de revoir depuis sa première tournée que j’avais adoré, j’étais surexcitée que cette journée arrive. Verdict? En demie teinte. Si Xavier Rudd m’a effectivement transporté dans son monde fait de bonnes vibes, de sons reggae folk, et de paroles de paix et d’amour tournées vers notre Terre Mère, Lana Del Rey m’a par contre laissé sur une impression mitigée et n’a pas réussi à me convaincre autant qu’il y a quelques années, lorsqu’elle foulait pour la première fois les scènes du Monde entier après que le buzz internet l’ai révélée. Mais laissons cela de côté pour y revenir plus bas et parlons du show de ce drôle d’oiseau Mathieu Chedid, surnommé -M-.
QUALITÉ, c’est le mot qui définit le mieux ce que nous avons vu sur scène hier soir. Un show accessible mais pointu, conceptuel mais humain, l’équilibre parfait pour captiver un public que j’ai senti réceptif puis conquis au fur et à mesure que le spectacle avançait. Notons la présence sur scène non pas de musiciens mais d’automates piano, batterie et « clapeurs » qui, associés au talent de guitariste et de bassiste d’-M- faisaient la farce et apportaient quelque chose de très original au spectacle. Bien que j’ai apprécié cette originalité une bonne partie du show, je dois tout de même avouer avoir regretté parfois la présence de vrais musiciens et des belles interactions entre eux auxquelles je suis habituellement sensible.

Lana Del Rey, la mélancolie avant tout
Passons à Lana Del Rey. Si le décor m’a totalement séduite et transporté dans l’univers californien si cher à mon coeur, je suis obligée, hélas, d’admettre que la chanteuse n’a été qu’à moitié à la hauteur de mes espérances. Et ce, vocalement parlant. Accompagnée par sa voix en soutien, j’ai pu remarquer qu’elle ne chantait pas toujours en live. Ce qui m’a beaucoup déçu. Le son également de son micro n’était, à mon sens, pas assez élevé, et nous faisait tendre l’oreille parfois pour l’entendre. Dommage. Pour ce qui est de la présence scénique, la jeune femme, comme à son habitude, flirte avec une timidité discrète et une sensualité innée. Est-ce d’ailleurs par timidité qu’elle s’est entourée de 2 choristes/danceuses absolument sublimes et très déshabillées, et que ces dernières tenaient parfois la première place, et ce devant la star?
Quoi qu’il en soit, playback ou pas, Lana a su proposer son univers à l’entièreté du public présent. Qu’on y soit sensible ou non, la confusion était impossible. Lana, c’est la mélancolie, le vieil Hollywood désabusé, la jeunesse paumée, brûlée par l’amour, les rêves, les stupéfiants toxiques. Mais c’est aussi l’appel à la liberté, et c’est aussi et surtout ça qui me parle chez cette artiste. Hélas hier soir, la mélancolie, omniprésente dans ces derniers albums a pris le pas sur la belle liberté. Et ma chanson fétiche « Ride » (qui m’avait inspiré un article traitant du cliché, et un shooting tribute au clip!), que je me réjouissais depuis des semaines d’entendre en live, a été décapitée de sa fin, la plus belle, celle qui crie « freedom »! Grosse déception.

Au final, à peine une heure de concert, une fin abrupte, mais une belle proximité de la chanteuse avec ses fans qui n’hésite jamais à descendre de scène pour aller signer des autographes et faire des photos, et ce, même en plein concert. Au sujet des fans, notons d’ailleurs la présence d’admirateurs passionnés venu du Monde entier pour suivre leur idole sur sa tournée d’été. Lana a la chance d’avoir un public incroyable qui lui pardonne tout et ne voit en elle que le diamant brut. Essayons de rester là dessus.

Enfin, et sans transition, au sujet de mon look du jour, des cheveux bouclés à la californienne par mon magicien Ivan de chez Lido Coiffure à Lausanne. Une couronne de fleurs crée par mes soins pour affirmer le style bohème romantique, un top et un sac en crochet, une ceinture western double boucles, une jupe en voile et un shorty noir en dessous! Les colliers tribaux viennent toujours de BeBoho. Une merveille!
Demain, le look sera sans doute le plus fou de ma semaine! Soyez là pour l’article de blog qui y sera dédié 😀

                                                                   

 

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