6 jours de folie et plus de 54 km parcouru à pied sur cette plaine de l’Asse visitée en long, en large et en travers. Voilà le dernier jour de festival qui arrive déjà, entraînant avec lui un début de nostalgie malgré cette fatigue de notre corps, pourtant bien présente.
Ce soir est une soirée curiosité qui m’emmène découvrir Claudio Capéo ou Loïc Nottet pour la première fois sur scène. Le moins que l’on puisse dire est que ces deux shows, radicalement différents, m’ont laissés interrogative. Si l’un ressemblait à un grand bal muzette, fort sympathique mais pas très moderne, l’autre pour lequel j’avais de grands espoirs, a tourné en spectacle de danse contemporaine. Alors certes Loïc Nottet, danseur et chanteur, assure parfaitement son art, mais malheureusement au détriment de la communication avec le public, de la simplicité et de l’authenticité qui donne pourtant la sensation de partager quelque chose avec l’artiste sur scène.

Samedi: la semaine touche presque à sa fin, déjà, et la fatigue commence à se faire sentir. C’est que nous nous sommes couché plus tard encore que d’habitude suite au concert de Lenny Kravitz le soir d’avant et à l’excitation provoqué par ce show mémorable. Un show que Jacques Monnier, programmateur du festival, a d’ailleurs salué pour sa grande qualité lors de la conférence de presse de clôture du festival dimanche. C’est dire!
Ce matin, j’ai donc eu à choisir entre mes deux derniers looks. Un petit tour sur l’application de Météo Suisse me décide à porter celle qui me donnera le plus chaud, le temps s’étant légèrement refroidi suite à l’orage de la veille.

Vendredi 20 juillet, LE jour que j’attendais. Pourquoi? Parce que Lenny Kravitz est programmé sur la Grande Scène à 23h45 et que je suis fan de sa musique (et de la personne, soyons honnêtes) depuis des années! Etant donné que cela faisait déjà 3 ans que je ne l’avais plus vu sur scène, mon impatience était immense et je croisais les doigts pour que la météo plus qu’approximative prévue ce jour-là, ne nous joue pas un sale tour en plein concert. Mes prières (ou celles des autres) auront été entendues puisque la Plaine de l’Asse s’est fait rincer propre en ordre, certes, mais en fin d’après-midi uniquement, nous laissant une soirée sans aucunes gouttes. OUF! 

Voilà encore une journée qui est passé bien trop vite. Si vite que je n’ai même pas eu le temps de voir les concerts que j’avais prévu de regarder. Même pour Ibeyi, le duo de soeurs que j’adore, je n’ai pas eu quelques minutes à libérer! Heureusement, les ayant vues déjà 2 fois à Coachella, en 2016 et cette année, je connaissais leur show et ai donc pu digérer moins difficilement ce rendez-vous raté. Si vous les avez vues, vous aurez sans doute constaté leur grande énergie et la créativité qui les habite. Françaises, originaires du Venezuela et de Cuba, j’aime leur côté tribal, la richesse de leur musique et de leurs influences.

Quelle belle journée que celle de ce mercredi 18 juillet 2018 sur la Plaine de l’Asse. Mes crush musicaux sont à l’honneur aujourd’hui puisque sont programmés notamment Jain, Black Rebel Motorcycle Club, MGMT, ou encore The Killers. Je suis ravie! Ajoutons à cela le soleil rayonnant de ce mois de juillet généreux, et mon look à la signature bohème romantique doté d’une touche western… Je ne peux vivre ce second jour de festival dans de meilleures conditions! 

Ceux qui me connaissent bien le savent: je ne raterais pour rien au Monde une seule édition de mon festival chouchou: le Paléo situé à Nyon, en Suisse. Classé parmi les plus réputés d’Europe, ce festival plein air draine à chaque édition presque 50’000 personnes par soirée durant 6 jours, ainsi que des centaines d’artistes, parmi lesquels les plus grosses têtes d’affiches de la scène mondiale.
Etant pour moi un terrain de jeu idéale, je m’amuse depuis quelques années à composer quotidiennement, et ce durant 6 jours, des looks très bohèmes, parfois funky, qui sortent de l’ordinaire.