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Si vous me connaissez bien, vous savez que je suis une terrible frileuse. La température limite à mon goût étant située à 25 degrés. Pour être clair, à 25 je suis au top, en dessus je suis bien, en dessous par contre, mon nez commence à être froid, puis le froid s’étend à tout mon corps. C’est terrible mais c’est la vérité! Alors quand on est aussi frileuse, on doit apprendre à reconnaitre les bons pulls, les bonnes écharpes et les bonnes laines qui nous protégeront vraiment du froid. J’avais entendu parler de la marque suisse REPEAT Cashmere depuis plusieurs années, mais j’ai acquis ma première écharpe il y a moins de 2 ans (l’une des meilleures acquisitions de TOUTE MA VIE!). Cette écharpe beige, que j’adore, je la porte toute l’année au moindre petit moment frais. Elle remplace même ma veste parfois les soirs d’été. J’adore m’enrouler dans ce châle doux qui me donne chaud en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Sérieusement, je le vé-nè-re!! 😀 (Toujours dispo ici sur le site de la marque)

Alors quand on a décidé de vivre la VanLife régulièrement avec mon mari, j’ai bien compris qu’il allait falloir trouver un cardigan ou un pull supplémentaire pour bien me protéger lors des soirées fraîches dans le van.

Il y a quelques jours, en me baladant sur le web, je suis tombée sur un article très intéressant que j’ai envie de vous partager car il est une vraie petite mine d’or d’informations modes. Sous forme d’infographie, on y découvre, en quelques points essentiels, la mode féminine des 100 dernières années via un texte explicatif simple pour chaque décennie de la tendance selon le contexte politique et culturel, et ce, depuis les années 1920 à aujourd’hui. On y découvre les icônes de chaque époque, les pièces emblématiques, et les silhouettes qui faisaient la mode de 10 ans en 10 ans grâce à une ligne de temps interactive.

Paléo 2019 aura été marqué comme la semaine de tous les extrêmes d’un point de vue météorologique. De la canicule en début de semaine, à la pluie diluvienne samedi et de 38 degrés à l’ombre à 16 degrés dimanche, mère Nature nous a fait vivre de vrais grands écarts ! Autant vous dire que je n’avais pas prévu un tel scénario parmi mes looks préparés à l’avance pour le festival. Il a donc fallu improviser pour ce dernier jour et troquer la robe légère contre quelque chose de plus couvrant! J’ai donc décidé d’associer une combinaison vintage, bien chaude, dénichée à Los Angeles et ayant appartenu à l’armée américaine avec un bandeau rose pâle en guise de top et un collier tribal de ma marque BeBoho.com . Côté cheveux, j’ai eu envie d’un peu de folie et ai donc misé sur cette perruque rose pastel que vous aviez déjà vu dans cet article shooté à Los Angeles. Hyper agréable à porter, elle est légère, jolie et offre un rendu assez naturelle… surtout pour le bas prix que je l’ai payée il y a 3 ans quand je l’avais commandée sur Wish. (Une vingtaine de francs!)

Samedi: Un avant dernier jour qui gardera un goût humide de déception! Car en plus d’avoir été rincé correctement par la pluie dès 22h, mon groupe favoris Shaka Ponk a annulé sa venue à la dernière minute, Sam, la chanteuse, accusant une extinction de voix complète. Quelle tristesse pour nous qui attendions ce concert plus que n’importe quel autre… Ma foi tant pis. Avec la météo et notre état de fatigue, et malgré les efforts de Paléo et de Stephan Eicher pour sauver la dernière partie de soirée, nous rentrerons nous coucher plus tôt et nous reposer pour entamer sereinement le dernier jour demain.

Mais avant ça, évoquons le concert de qualité de Jacob Banks, artiste anglais baladant le public au son de sa soul moderne, groovant avec une facilité déconcertante.

Bon, et bien 2019 ne sera pas l’année de l’exception! Alors que nous entamons le quatrième jour de festival, ça y’est, les traditionnels orages de Paléo se sont passés le mot pour rejoindre la fête! MeteoSuisse nous prévient d’une jolie tempête à venir, ce qui nous met sur le qui-vive. La journée sera rythmée par nos nombreux allers-retours sur notre application météo à faire défiler les images radars guettant la perturbation qui, déjà, arrive en Suisse romande. La soirée démarre pour nous avec le concert d’Angèle sur la Grande Scène, phénomène francophone de l’année. En entendant ses chansons à la radio et sans avoir fait de recherches sur elle, je l’imaginais la trentaine, posée et un brin décalée. C’est une toute autre image que j’ai découvert sur scène ce soir-là. La jeune chanteuse a en fait tout juste la vingtaine et est une véritable pile électrique. Un peu provocante, un peu déjantée et très talentueuse! Pas une note à côté, un look super sympa, une énergie appropriée, et des chansons entrainantes… Vraiment, la chanteuse avait de quoi ravir la foule qui est venu l’applaudir en nombre.
La soirée s’est poursuivie avec le show de Damso que j’ai vu depuis la régie, un ami connaissant bien l’éclairagiste du rappeur (ou plutôt le « lightman » comme on dit plus souvent).

Aujourd’hui est sans doute la journée la plus folle niveau look! Depuis gamine, je rêvais un jour de porter des tresses africaines mais n’avais jamais eu l’occasion encore d’essayer. C’est désormais chose faite! Mais laissez-moi vous raconter comment se compose une journée Paléo type pour moi.
Chaque matin, depuis mardi, le premier jour de Paléo et jusqu’à samedi (dimanche étant le jour de congé de mon équipe, je me coiffe et me maquille seule ce jour-là), j’ai rendez-vous à 11h45 à Cosmetics Obsession à Lausanne. Elodie, make up artist de dingue, m’y attend pour me maquiller. Je l’adore. En plus d’être fabuleusement douée (j’ai confiance en peu de monde quand il s’agit de maquillage ou de toucher à mes cheveux, mais elle, JAMAIS elle ne m’a déçue!), cette femme est d’une douceur, d’une gentillesse et d’une générosité rare. Sachant que je suis épuisée pendant cette semaine, elle m’accueille tous les matins avec un grand verre d’excellent jus d’orange, et parfois même, avec un petit déjeuner.
Au petit soin. Et ça me touche tellement.
Démarre alors la création du make up que j’élabore avec elle depuis la base de quelques photos que j’amène et qui servent d’inspiration. Nous modifions, ajustons, ajoutons notre touche.

Ce deuxième jour était celui que j’attendais le plus. Avec les concerts de Xavier Rudd qu’on me recommande chaleureusement depuis longtemps, celui de -M- que j’aime beaucoup pour sa folie et son talent démesuré, et enfin le show de Lana Del Rey qu’il me tardait de revoir depuis sa première tournée que j’avais adoré, j’étais surexcitée que cette journée arrive. Verdict? En demie teinte. Si Xavier Rudd m’a effectivement transporté dans son monde fait de bonnes vibes, de sons reggae folk, et de paroles de paix et d’amour tournées vers notre Terre Mère, Lana Del Rey m’a par contre laissé sur une impression mitigée et n’a pas réussi à me convaincre autant qu’il y a quelques années, lorsqu’elle foulait pour la première fois les scènes du Monde entier après que le buzz internet l’ai révélée. Mais laissons cela de côté pour y revenir plus bas et parlons du show de ce drôle d’oiseau Mathieu Chedid, surnommé -M-.
QUALITÉ, c’est le mot qui définit le mieux ce que nous avons vu sur scène hier soir. Un show accessible mais pointu, conceptuel mais humain, l’équilibre parfait pour captiver un public que j’ai senti réceptif puis conquis au fur et à mesure que le spectacle avançait. Notons la présence sur scène non pas de musiciens mais d’automates piano, batterie et « clapeurs » qui, associés au talent de guitariste et de bassiste d’-M- faisaient la farce et apportaient quelque chose de très original au spectacle. Bien que j’ai apprécié cette originalité une bonne partie du show, je dois tout de même avouer avoir regretté parfois la présence de vrais musiciens et des belles interactions entre eux auxquelles je suis habituellement sensible.

Lana Del Rey, la mélancolie avant tout
Passons à Lana Del Rey.

Jour 1 de cette 44ème édition de Paléo Festival! Qu’est ce que je suis heureuse d’être de retour dans mon festival favoris, celui où je me sens comme « à la maison ». Cette année, encore de beaux artistes à écouter, à découvrir, avec lesquels vibrer! A commencer par Tash Sultana aux Arches. Petit bout de femme de 24 ans qui joue 8 instruments, se dédouble sur scène sans jamais se perdre, diffusant à son public une énergie solaire. L’artiste est quasi mystique tant elle est habitée par la musique. L’une des révélations, si ce n’est LA révélation de ce Paléo Festival pour moi qui la découvrait sur scène pour la toute première fois.  Ce soir, j’ai aussi adoré le son psychédélique rock et la douceur murmurée de Charlotte Gainsbourg. Cette femme me plaît. J’aime ce qu’elle dégage. Cette insolence, douce, ce fort caractère planqué derrière une timidité apparente. En concert, elle m’a étonnée, bluffée. J’ai aimé le light show, superbe, la mise en scène, minimaliste travaillée, et son univers musical pointu. Un personnage terriblement intéressant aux multiples reflets. Brillante! Mais on le sait… les chiens ne font pas des chats et le grand Serge Gainsbourg coule bien dans ses veines. 😉

Le 23 juin dernier, nous réalisions 2 shootings dans la même journée représentant ma vision du mariage bohème. Si vous n’avez pas encore découvert le premier article intitulé: « Inspi: Un mariage bohème roots » , je vous invite chaleureusement à cliquer sur ce lien et à commencer par celui-là. Vous y découvrirez le pourquoi du comment de ces deux shootings exceptionnels et qui sont les gens qui ont permis à la réalisation d’un si beau projet.

Pour ce second shoot, je souhaitais illustrer la mariée bohème romantique, très différente de la mariée bohème roots/western. Si nous avons gardé le même lieu de shooting, une perle Airbnb déniché par Justine la wedding planner de chez DDay à l’origine de ce projet, nous avons, en revanche, crée une nouvelle déco pour y apporter une ambiance bohème plus douce et romantique que l’ambiance bohème western apportée pour l’autre shooting. Je précise que la déco a été faite par Olivier et moi sous le nom de notre nouveau « bébé » The BoHomes.

Il y a quelques mois, une de mes abonnées sur Instagram m’a contacté en me proposant un projet de photo shooting. Organisatrice de mariage pour l’entreprise D Day Wedding Planner, Justine rêvait depuis longtemps, afin de valoriser son activité auprès de futurs clients, de photos d’un mariage bohème. Connaissant mon univers, c’est avec plein d’enthousiasme qu’elle m’a donc un jour abordé pour nous proposer à Olivier et moi d’être les acteurs principaux de son projet. Et pas que devant l’appareil, non! Car ce que Justine voulait, c’était retrouver entièrement mon univers dans ces images. Pour cela, elle nous a donc proposé un mandat très complet. Direction artistique du shoot, décoration bohème selon mon univers, modèle en tant que mariée, photographe pour Olivier et éditrice photos. Wow. Autant vous dire qu’il ne m’a pas fallu longtemps pour dire oui à Justine. Son enthousiasme et la liberté qu’elle nous laissait, m’ont convaincu en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire!!

S’en est donc suivi plusieurs semaines d’organisation.