Cela faisait bien quelques poignées de mois qu’Olivier et moi rêvions de partager nos jolies soirées cinéma sous les étoiles avec les gens. Un rêve qui semblait partagé, puisqu’à chaque fois que nous installions notre projecteur et notre écran, nos tapis et nos coussins et que nous montrions des bribes de nos minis open air à deux sur les réseaux, des dizaines de gens m’écrivaient avec la même question « Est-ce qu’un jour on pourra partager cela avec vous? » Si cela ça nous trottait dans la tête, 2020 n’était, apparemment, pas l’année propice à l’organisation de quelconques événements… Or, je dois dire que je suis plutôt du genre têtue et quand j’ai une idée en tête, peu de choses me font y renoncer… C’est donc sans appréhension et avec grand enthousiasme que nous avons accepté de lancer nos soirées cinémas lorsque l’équipe du Château de Vullierens nous ont proposés d’organiser ces événements dans le cadre magnifique de leur domaine. Honnêtement, comment refuser pareil proposition? Quand on connait le cachet hors du commun et l’exclusivité de l’endroit proposé, nous ne pouvions, décemment, pas refuser une telle opportunité.

En matière de protections hygiéniques durant mes règles, j’ai tout essayé. Tampons (jamais adhéré à ça), serviettes (bonjour l’inconfort, le budget et le gouffre écologique!), la cup, avec laquelle je coopère plutôt bien depuis 4 ou 5 ans et les culottes de règles, qui jusque-là, ne m’avaient pas plus convaincues que cela. Il faut dire que j’avais commencé avec une marque américaine et que si l’efficacité était bonne, c’était sur le confort et le design de la culotte en elle-même que je n’avais pas accroché. L’élastique de la culotte me sciait littéralement les hanches et les cuisses à l’entre-jambe. Pas confortable du tout! Alors, j’avais laissé tomber.
Et puis, j’ai découvert les culottes de règles françaises Loop qui m’ont de suite interpellée par leurs formes, que j’ai trouvé, pour une fois, très mignonnes!! Avec les 3 formules Loop « Metro », « Boulot » et « Dodo », chaque culotte propose une forme et une protection adaptée à notre flux. Rapidement séduite par le site et la promesse de Loop, je me suis lancée et ai testé les 3 modèles. Zoom sur ceux-ci:

Si vous me suivez sur Instagram, vous avez su récemment, via un post et une Story permanente dédiée au sujet, que je suis atteinte d’une maladie nommée le lipoedème.

Cette pathologie, méconnue du grand public et du corps médical, affecterait 10% des femmes selon une récente étude allemande. Il y a quelques mois, j’ai découvert que ces douleurs physiques et psychiques que je vis depuis presque 20 ans sans que personne ne puissent jamais me les expliquer, a bel et bien un nom. Et que je suis loin d’être seule à vivre cela. Aujourd’hui, je souhaite en parler non pas pour me victimiser – j’ai horreur de cela!- mais pour que les femmes qui vivent la même chose puissent éventuellement identifier le problème responsable de leurs douleurs. Et aussi pour que les médecins en entendent, à la longue, de plus en plus parler et choisissent de se former aux nouvelles connaissances autour du lipoedème. Car les connaissances actuelles sont radicalement différentes de celles d’il y a 10 ou 20 ans. Hélas, trop de médecins et d’angiologues ignorent encore les nouvelles données et stagnent dans leurs connaissances malheureusement dépassées.

Aujourd’hui, le lipoedème est une maladie reconnue par l’OMS mais non reconnue par la plupart des assurances maladies, du moins en Suisse.

Avant de vous raconter mon histoire et mon expérience du sujet, voici quelques informations sur la dite maladie.