Si vous me suivez sur Instagram (@celine_lavieboheme), vous savez sans doute que je suis de retour à Los Angeles pour 5 semaines. Grande nouveauté cette fois-ci : j’ai voyagé seule pour la première fois de ma vie, ai pris l’avion seule (moi qui suis stressée en avion!), suis arrivée seule dans la seconde plus grande mégalopole américaine, ai cherché ma voiture de location et ai débarqué seule à l’autre bout de la ville, chez mon ami Cédric rencontré ici-même 1 an plus tôt et qui m’héberge pour les deux premières semaines. Sur 5 semaines, j’ai décidé d’expérimenter justement ces 2 premières semaines « all by myself » avant d’être rejoint par mon mari pour les 3 semaines suivantes. Une immense nouveauté pour moi qui avais, jusqu’ici, affreusement peur de la solitude en dehors de ma maison.

En moins de 15 jours, j’ai appris énormément de choses sur moi et je ne verrai plus jamais le voyage en solo de la même manière.

L’hypnose, quelle pratique étrange… Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été intriguée et curieuse par celle-ci et ses effets. Qui n’est d’ailleurs pas fasciné de voir des personnages comme le célèbre Messmer hypnotiser des dizaines de gens et les faire « déconnecter » en un claquement de doigt? Que l’on soit crédule ou sceptique, l’hypnose impressionne, bluffe, et guérit parfois. Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de ces deux sortes d’hypnose: celle de spectacle et l’hypnose thérapeutique, que l’on utilise pour maîtriser des phobies ou des habitudes que l’on souhaiterait voir disparaître, comme celle, par exemple, d’arrêter de fumer.
J’ai testé les deux et les deux m’ont marquées à vie!

Cet article me tient particulièrement à coeur. Je l’ai en tête depuis pas mal de temps déjà, me disant que le moment où je devrai l’écrire s’imposerait à moi et que je n’aurai qu’à laisser mes doigts courir sur le clavier. Ce moment est arrivé je crois. Je suis au beau milieu du désert, en Californie dans le Airbnb d’Hopper et Rohini, couple de connaissances. Autour de moi, le silence remplit tout l’espace. « Le silence me nourrit » disait mon père. C’est de lui dont je vais vous parler dans cet article. De son cancer aussi. Et de la bénédiction que cette maladie a été dans notre famille, même si elle nous l’a enlevé trop tôt.