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cancer de mon père

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Cet article me tient particulièrement à coeur. Je l’ai en tête depuis pas mal de temps déjà, me disant que le moment où je devrai l’écrire s’imposerait à moi et que je n’aurai qu’à laisser mes doigts courir sur le clavier. Ce moment est arrivé je crois. Je suis au beau milieu du désert, en Californie dans le Airbnb d’Hopper et Rohini, couple de connaissances. Autour de moi, le silence remplit tout l’espace. « Le silence me nourrit » disait mon père. C’est de lui dont je vais vous parler dans cet article. De son cancer aussi. Et de la bénédiction que cette maladie a été dans notre famille, même si elle nous l’a enlevé trop tôt. 

C’était il y a déjà 3 ans. Le 10 octobre 2016, date à laquelle je renouais au grand jour avec ma plume et lançais La Vie Bohème, le blog dont j’étais loin d’imaginer qu’il allait devenir mon activité professionnelle principale quelques années plus tard. Et oui aujourd’hui, La Vie Bohème fête ses 3 ans!

A cette période, cela faisait un peu plus d’un an que j’avais quitté la rédaction du magazine L’illustré. Fatiguée par cette expérience (bien que positive et très enrichissante!!), je n’avais plus eu envie d’écrire quoi que ce soit pendant plus d’un an… Mais il est utopique de penser qu’on peut empêcher sa nature première d’être et c’est tout naturellement que le besoin d’écrire est réapparu durant l’été 2016. J’ai alors décidé que j’allais créer un média, le mien, et qu’il n’y aurait dedans que ce qui fait battre mon coeur et vibrer mon âme. La Vie Bohème naissait avec cette motivation première de faire part aux gens de mon monde intérieur boho. Je voulais, et je veux toujours, avant tout leur montrer le monde avec mes yeux, ceux motivés par la liberté, et éventuellement leur inspirer d’aller toucher la leur de liberté. Alors je navigue, entre

Si vous me suivez sur Instagram, vous savez qu’Olivier et moi étions sur un beau chantier ces derniers mois: la fabrication de A à Z de notre pergola. Si vous ne me suivez pas (encore!) sur les réseaux, ou que vous avez besoin d’un petit rappel, laissez-moi vous re-situer quelques éléments clés qui vous éviteront quelques questions. Mon mari et moi habitons une maison en Suisse, en Romandie (la région en Suisse où on parle français 😉 ) et ce, depuis début 2016. Nous étions locataires durant 1 an puis sommes devenus propriétaires de cette maison en juillet 2017. Nous avons pu l’acheter grâce à mon père qui nous a laissé après sa mort, à mes frères et moi, de quoi prétendre à un crédit hypothécaire. Avec cette somme, nous avons pu être écouté par une banque et obtenir de quoi acheter notre maison. Mon père a bien fait les choses et a pensé à nous de son vivant. Nous le remercions tous les jours là où il est.

Depuis mi-2017 donc, nous bricolons, travaillons, ajustons notre intérieur afin de créer l’ambiance bohème californienne qui nous plait tant. Et si notre intérieur commence à ressembler à quelque chose, notre terrasse et jardin par contre étaient un nowhere land, une zone sinistrée qui avait largement besoin d’une rénovation. Les dalles de notre terrasse étaient toutes décalées, certaines cassées et l’ensemble était incohérent. J’ai rapidement pensé à une pergola. Puis rapidement pensé à du lambris pour habiller les murs jaunes qui n’allaient pas pouvoir créer un ensemble harmonieux avec une pergola en bois blanchi. Automne 2018, après des semaines de discussions entre nous puis avec un très bon ami à nous, menuisier (qui s’est chargé des calculs réglementaires et de sécurité), nous avons entrepris de fabriquer la structure de la pergola et avons acheté les poutres nécessaires. Une fois livrées dans notre jardin, Olivier et moi les avons imbibées au pinceau pour les protéger des moisissures, des insectes et de l’humidité (ce qui prend plusieurs jours à poser), puis nous les avons peintes chacunes en blanc avant de démarrer le chantier.

Il est temps pour moi de prendre position au sujet des influenceurs, influenceuses et des valeurs véhiculées à travers eux. Je n’ai, pour ma part, pas souhaité en être une.

Mon métier, c’était animatrice radio et journaliste en presse écrite. Lorsque j’ai ouvert mon blog La Vie Bohème il y a un peu plus de 2 ans, c’était par besoin, quasi viscéral, de raconter mon monde intérieur débordant et de transmettre mes rêves et mes valeurs à des lecteurs. J’avais envie, à cette période, de renouer avec la plume que j’avais délaissée, épuisée après une longue période intense au sein d’un grand magazine.
Avec 2147 connexions le premier soir, le lancement de mon blog a été un succès. J’ai compris, dans les jours qui ont suivi, que cette aventure allait peut-être être plus sérieuse que ce que j’avais imaginé et ai alors développé mon profil Instagram pour promouvoir La Vie Bohème. Passionnée par l’image et adorant m’exprimer également par ce moyen, mon flux Instagram a du devenir intéressant car une communauté grandissante, en plus de celle qui me suivait déjà depuis mon époque radio, s’est formée. Les marques ont rapidement commencés à me proposer des partenariats, des collaborations, des contrats. Inévitablement, j’ai glissé, et ce, sans m’en rendre compte, dans la catégorie de celles qu’on appelle, les « influenceuses ». 

« Tu as la lumière en toi. » Voilà le sms que m’envoyait un ami cher ce matin. Comme ça, en toute bienveillance, de manière spontanée. Un allié de vie qui, avec quelques autres, deviennent aujourd’hui, plus que jamais… ma famille.
Car je me sens brisée. Sur la voie d’un long deuil. J’ai vécu un coup dur familial mais ne m’étendrai pas plus sur le sujet. Quoi qu’il en soit, ce nouveau coup de poing au coeur m’inspire des paroles, des réflexions, parce que même quand je pourrais être abattue, encore une fois par la vie, je ne lui laisse pas ce pouvoir. Comme à chaque fois que je me sens sombrer, couler avec mes larmes, cette boule de feu qui vient de je ne sais où, au plus profond de mon être, sort et vient me redonner instantanément de la force, me permettant de prendre du recul et d’analyser la nouvelle leçon de vie à apprendre. C’est ce qu’il s’est passé une fois encore ce soir. Mes larmes sont séchées. Pas forcément à l’abris de couler à nouveau, mais pour le moment, elles se tiennent à carreau, m’offrant de méditer sur l’état de ma vie actuelle. Sur mon bonheur. Et ma volonté à être heureuse. Car oui je le suis. Et oui, je le veux!
Mon bonheur laisse perplexe parfois. Jaloux d’autres fois… Mais à 33 ans, j’admets ce bonheur avec joie et sans complexe. Je vis, même si il y a des mois difficiles, de mes passions: mon blog, mon activité de journaliste, mon agence de prod et ma marque de bijoux. Je suis créative et je compose ma vie pour qu’elle me corresponde. Pour qu’elle me plaise, m’épanouisse. Si un chemin semble bouché, j’en cherche un autre pour toujours aller exactement là ou je le souhaite, là où je l’ai imaginé.

Mais, chers tous…. 

Annika Horn. Si son nom vous est familier, c’est que cette belle brune de 25 ans est la fille de l’un des plus grands explorateurs de ce Monde, Mike Horn. Cela faisait longtemps que je souhaitais la rencontrer. Habitante de la région lausannoise, nous nous suivions mutuellement sur les réseaux sociaux avec un intérêt bienveillant l’une pour l’autre depuis presque un an. Après des mois d’échanges sous forme de likes virtuels, j’ai décidé de proposer à Annika une rencontre. Répondant par l’affirmative, c’est donc le 16 janvier que nous nous sommes enfin rencontrées au Café de Grancy à Lausanne.

Il est de ces personnages que j’aime rencontrer et avec qui j’aime échanger. Caryl Cantin, jeune medium et thérapeute très doué, est la personne qui m’a fait expérimenter, il y a quelques mois, une rencontre très émouvante avec mon papa décédé.
Qui est Caryl Cantin? Comment cette capacité de médiumnité s’est-elle présentée à lui, cartésien à l’origine? Que sait-il de la vie après la mort? Comment communique-t-il avec les défunts? Qu’est-ce qu’un guide spirituel? Comment se protéger de l’énergie, parfois mauvaise, des gens qui nous entourent?
Les réponses à ces questions, et bien plus, dans cette vidéo! Bon visionnage! 🙂