Si vous me suivez sur Instagram, vous savez qu’Olivier et moi étions sur un beau chantier ces derniers mois: la fabrication de A à Z de notre pergola. Si vous ne me suivez pas (encore!) sur les réseaux, ou que vous avez besoin d’un petit rappel, laissez-moi vous re-situer quelques éléments clés qui vous éviteront quelques questions. Mon mari et moi habitons une maison en Suisse, en Romandie (la région en Suisse où on parle français 😉 ) et ce, depuis début 2016. Nous étions locataires durant 1 an puis sommes devenus propriétaires de cette maison en juillet 2017. Nous avons pu l’acheter grâce à mon père qui nous a laissé après sa mort, à mes frères et moi, de quoi prétendre à un crédit hypothécaire. Avec cette somme, nous avons pu être écouté par une banque et obtenir de quoi acheter notre maison. Mon père a bien fait les choses et a pensé à nous de son vivant. Nous le remercions tous les jours là où il est.

Depuis mi-2017 donc, nous bricolons, travaillons, ajustons notre intérieur afin de créer l’ambiance bohème californienne qui nous plait tant. Et si notre intérieur commence à ressembler à quelque chose, notre terrasse et jardin par contre étaient un nowhere land, une zone sinistrée qui avait largement besoin d’une rénovation. Les dalles de notre terrasse étaient toutes décalées, certaines cassées et l’ensemble était incohérent. J’ai rapidement pensé à une pergola. Puis rapidement pensé à du lambris pour habiller les murs jaunes qui n’allaient pas pouvoir créer un ensemble harmonieux avec une pergola en bois blanchi. Automne 2018, après des semaines de discussions entre nous puis avec un très bon ami à nous, menuisier (qui s’est chargé des calculs réglementaires et de sécurité), nous avons entrepris de fabriquer la structure de la pergola et avons acheté les poutres nécessaires. Une fois livrées dans notre jardin, Olivier et moi les avons imbibées au pinceau pour les protéger des moisissures, des insectes et de l’humidité (ce qui prend plusieurs jours à poser), puis nous les avons peintes chacunes en blanc avant de démarrer le chantier. En 2 jours, et grâce à nos amis venus nous aider, le squelette de la pergola était monté. Je dois préciser qu’avant cela, nous avions fait appel à un paysagiste pour venir poser de belles dalles (à la place des anciennes cassées!) que nous avions choisi sur catalogue et qui viennent d’Espagne. Leur look faussement vieilli nous a tout de suite plu! C’est donc sur ce nouveau sol (et sous la pluie!!) que nous avons construit cette pergola.

Une fois le squelette posé, il a fallu penser à un toit. Nous avons étudié toutes les possibilités et c’est finalement sur un toit en plaques de polycarbonate que nous nous sommes arrêtés. Ses avantages? Cette matière est très légère, peu chère, résistante à la grêle et partiellement opaque. Elle laisse donc passer la lumière, ce qui était très important pour nous. C’est un spécialiste qui est venu le poser. Si nous préférons souvent faire les choses nous-mêmes, là, nous n’avons pas eu le choix. Question de sécurité.

Restait à habiller la pergola et a faire disparaître ce mur jaune et ces volets verts que nous n’affectionnions pas et qui n’allaient clairement jamais pouvoir matcher avec la déco bohème californienne que j’avais prévu. Là aussi, après maintes reflexions, nous avons opté pour des lames de lambris en PVC. C’est la meilleure matière pour l’extérieur, le lambris bois étant trop lourds pour ce qu’on souhaitait faire, trop cher et épais si il était déjà traité pour l’extérieur, et trop pénible à imprégner si on prenait du lambris plus fin d’intérieur. Bref, le PVC, ultra léger et passablement résistant était la meilleure solution. Olivier s’est occupé de le poser seul pendant un de mes voyages à Los Angeles. Il a eu du courage!

Plantes
A mon retour et maintenant que la pergola commençait vraiment à ressembler à quelque chose, il restait à la meubler, la décorer, et lui donner ce charme que j’adore tellement observer dans les jardins Californiens. La première chose qu’il allait falloir, et ça c’était une certitude, c’était des plantes exotiques. Et quand je dis exotiques, je parles de plantes que l’on trouve typiquement à Los Angeles et dans les pays du sud. Je voulais absolument des bananiers, qui ont de belles et grandes feuilles, des oiseaux du paradis -ma plante préférée!-, des beaux cactus et des Yuccas ressemblant aux Joshua Trees qui me font rêver dans le parc national américain du même nom.
Autant vous dire qu’il allait être très difficile de trouver tout cela en Suisse. Nous avons tout de même décidé de lancer le défi à Nicolas Bronnimann, directeur de Bronnimann Garden Centre à Noville et ce qu’il a réussi à nous proposer nous a purement et simplement bluffé. Après quelques semaines de préparation et de recherches, TOUT était là. Absolument tout ce dont je rêvais. La team de Nicolas nous a livré nos nouvelles protégées quelques jours après que nous aillons découvert notre assortiment réservé au Garden Centre.
A partir de là, la pergola a commencé à prendre vie.

-> Garden Centre Bronnimann à Noville, en Suisse, près de Montreux et Aigle. Je vous les recommande chaleureusement! Rien ne leur fait peur, aucun défi, aucune folie! Team d’experts et de passionnés.

Ameublement et déco
J’avais une idée très précise de l’ameublement et de la décoration que je souhaitais et l’avais rapidement exposée à Olivier sur un croquis qui lui avait plu. Nous avons donc opté pour 3 coins distincts. Le coin jacuzzi (un jacuzzi ultra économique, peu gourmand en électricité récupéré chez mon père après son décès), le coin petite table pour déjeuner et s’installer pour travailler, composé d’une table ronde en marbre et bambou, de 2 chaises, d’un beau miroir et d’un vieux coffre en bois repeint, et enfin un espace détente et invitation qui allait être la pièce maîtresse de notre déco. Pour cela, nous avons prévu un banc qui fait également coffre, que nous avons conçu nous-même à l’aide de planches à la découpe achetées chez Hornbach, de vis, charnières, de peinture blanche et de quelques lames de lambris pour la finition. Nous sommes très heureux et fiers du résultat. L’élaboration du coffre sur papier nous a pris pas mal de temps, mais la construction elle-même a été rapide, la peinture et les finitions aussi. Cela en valait largement la peine et nous avons ainsi exactement ce dont nous avions besoin, le tout sur mesure! On ne pouvait pas espérer mieux. Pour ce qui est des 2 jolies tables, nous voulions les chiner aussi mais ne trouvions rien à la bonne dimension. Nous avons alors décidé de les acheter et avons trouvé notre bonheur sur le site de Vida XL qui propose des meubles souvent peu chers de qualité très correcte. Les chaises, que ce soit celle en bambou ou la belle chaise Emmanuelle ont, elles aussi, été chinées. Idem pour les poufs, et les tapis! Que de la récup et du seconde-main! Enfin les coussins viennent en majeure partie de chez Casa (payés à -50%!) et 3 d’entre eux viennent de chez Maison du Monde.

 

Luminaires
Eléments phares de la pergola, les luminaires ont été soigneusement pensés car bien plus que d’éclairer, leur rôle, selon nous, est aussi et surtout d’apporter un vrai plus et une ambiance chaleureuse au tout. J’avais repéré un style de luminaires qui me plaisait particulièrement dans mon restaurant favoris de Los Angeles, le Butcher’s daughter. Il s’agissait d’accrocher au plafond des cordes avec des ampoules au bout et de jouer à les entrelacer. Conquise, c’était exactement ce que je voulais pour notre pergola.
Nous les avons ensuite installé à deux. Olivier se chargeant de les brancher, moi de les orienter et les placer. Nous sommes purement et simplement amoureux du résultat.
Pour compléter et éclairer les autres coins de la pergola, nous avons opté pour une guirlande style bal, qui donne un air très chaleureux au lieu et se marie à merveille avec l’ambiance globale.

Nous vous encourageons, Olivier et moi, à vous lancer dans le bricolage. Ni lui, ni moi, n’étions de grands bricoleurs, mais nous le sommes devenus petit à petit! Et nous continuons à apprendre! Nous partons du principe que si d’autres humains avec 2 jambes, 2 bras et une tête peuvent le faire, alors nous aussi. Ce qui tombe bien, c’est qu’Olivier et moi avons chacun des préférence en matière de bricolage et rénovation! Lui déteste peindre, moi j’adore ça. Lui adore l’électricité, moi j’en ai peur. Olivier a un esprit vif en mathématique, moi je suis agile de mes mains (la scie sauteuse est devenu ma spécialité!) et j’ai un compas dans l’oeil! En bref, nous nous complétons et à force de se lancer des défis, nous devenons de bons bricoleurs.
A vous de vous lancer! Que ce soit pour de petites choses, comme pour des grandes, avec de la bonne volonté et de l’envie, vous arriverez bientôt, j’en suis sûre, à réaliser de belles choses qui vous surprendront!

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