Vous connaissez mon amour pour la Californie! Passant entre 2 et 3 mois par année à Los Angeles, j’avoue que j’ai parfois le manque de la cuisine américaine et californienne lorsque je suis en Suisse, et particulièrement de leurs breakfasts salés dont je raffole. Alors quand on m’a dit qu’un nouveau restaurant, ouvert par un américain, proposait notamment de très bons brunchs, je me suis précipité pour voir de quoi il s’agissait exactement.

« The Local » ne m’a pas déçu! Présentation du restaurant qui est devenu l’une des mes adresses préférées de la région.

La même enseigne que sur la Route 66
Situé à l’entrée d’Echallens depuis Villars-le-Terroir, le restaurant est d’abord visible grâce à sa belle enseigne bleue et rouge qui vous semblera peut-être familière! Si, vous aussi, avez emprunté un jour la fameuse route 66 dans la partie californienne du désert et que vous avez été marqué par le « sign » de Roy’s, mythique station service perdue au milieu de ce nowhere land, vous constaterez alors avec étonnement que le mimétisme entre ces deux enseignes est flagrant!
Premier clin d’oeil américain réussi qui, pour ma part et avant même que je ne finisse de me garer, m’avait déjà collé un grand sourire au visage.
La seconde bonne surprise arrive lorsqu’on se dirige vers l’entrée du restaurant et qu’on remarque ce superbe mur de briques rouges sur lequel s’affiche fièrement une fresque au nom de l’établissement. Crée par un ami italien de la famille, ce mur a été entièrement construit à partir de briques récupérées sur des bâtiments en démolition vieux de 300 à 400 ans en Italie. Le nom The Local a ensuite été ajouté par un artiste fribourgeois du nom de Serge Nidegger (@sergelowrider sur Instagram) dont le travail avait flashé aux yeux de Lina, la femme du patron.

Des burgers, des brunchs, du local!
En poussant la porte du restaurant on remarque de suite une décoration soignée. Derrière le bar, un mur de briques orangées orné d’étagères en fer noir, d’une grande ardoise horizontale, et de lumières éclairants avec subtilité les bouteilles disposées sur les étagères, créant une ambiance très « new-yorkaise » et moderne.
Le restaurant comporte 2 salles reliées l’une avec l’autre et un coin enfant. Sur la carte, des burgers, tous proposés en option carnivore ou végétarienne, servis avec des frites au paprika maison ou des frites parmesan et ail moyennant un supplément. Pour ceux qui ne seraient pas d’humeur à dévorer un burger, une grande salade avec feta, avocat, tomates, oignons caramélisés, ciboulette, persil frais et pousse d’oignon ravira à coup sûre vos papilles! Si vous venez dès 18h, c’est « apéro time »! On vous proposera alors des chicken fingers, du guacamole et nachos, ou de la salsa californienne avec nachos. De quoi se régaler!! Quant au dimanche dès 10h, c’est le brunch qui est à l’honneur avec des recettes traditionnelles américaines comme les hash brown potatoes, rebaptisées « rösti » pour que tout le monde comprenne (les 2 recettes sont très similaires!), les fameuses tranches de bacon et les pancakes, mais aussi des recettes plus fancy comme l’avocado toast ou les oeufs Bénédicte sur toast, plats rendus cultissimes grâce à leur photogénie sur les réseaux sociaux et servis dans les lieux branchés depuis quelques années. Je ne vous parle pas des desserts soooo american qui font saliver rien qu’en voyant leurs noms sur le menu. Milkshakes, cheescake et « Best brownie ever« ! Rien que ça…

Une carte efficace qui parle au plus grand nombre et dont le tout est proposé à base de produits locaux. « Travailler avec des produits de qualité et qui viennent de la région est l’élément le plus important pour nous! » me lance Coley alors que je le rencontre un samedi après le rush pour qu’il me raconte l’histoire de ce lieu.

Une histoire d’amour
A l’origine de The Local, une histoire d’amour. Celle de Coley et Lina. Lui est un jeune américain qui a grandi dans le Michigan, elle est suissesse, originaire d’Echallens. En 2011, Coley est en tournée sur les routes européennes avec son groupe de rock. Un de leur concert à Paris est annulé et remplacé par un concert en Suisse. L’organisatrice de ce concert au Bleu Lézard n’est autre que Lina, la future femme du musicien. Le courant passe bien et les deux jeunes gens décident de garder contact. En août 2012, Lina planifie un trip en Californie et en parle au jeune homme qui propose alors de la rejoindre. C’est durant ce séjour que leur histoire d’amour démarrera réellement.

Après 3 ans de relation longue distance et d’allers-retours, le couple décide que Coley viendra vivre en Suisse. Le jeune homme débarque alors en terre romande, ne parle pas le français et décroche un job dans un restaurant d’Yverdon. 4 années plus tard, Lina et Coley décident de reconsidérer leur rêve de créer leur propre restaurant lorsqu’une opportunité familiale s’offre à eux, leur permettant d’acquérir l’endroit parfait pour créer The Local. L’aventure commence alors en août 2019! « Nous espérons que les gens, en venant ici, sentiront le rêve qui est à la base de ce restaurant… » me confie Coley en fin d’entretien.

En passant du temps ici, non seulement le rêve de ces passionnés est palpable, mais leur volonté de bien faire et de donner du plaisir à ceux qui viennent ici, est ressenti de tous. La recette gagnante? L’avenir nous le dira! Souhaitons donc une longue vie à The Local et un merci tout personnel à Coley, Lina et leur équipe de m’offrir l’illusion de temps en temps d’être de retour chez moi, en Californie… <3

-> The Local, route d’Yverdon 16, 1040 Villars-le-Terroir.

Write A Comment